Si vous planifiez faire un retrait de vos CELI en début d’année et que vous avez cotisé votre maximum permis au CELI, ils seraient plus judicieux de le faire d’ici au 31 décembre 2024 car vous retrouverez votre droit de cotisation dès le 1er janvier 2025.
Cela veut dire que si vous retirez 20 000$ d’ici au 31 décembre 2024, dès le 1er janvier 2025, vous pourrez cotiser 7 000$ (augmentation du plafond pour 2025) et de nouveau le 20 000$ que vous avez retiré.
Le CELIAPP (Compte Épargne Libre Impôt pour Achat d’une Première Propriété) vous permet de rattraper une seule année de retard durant son existence. Si vous pensiez commencé à cotiser dedans l’an prochain seulement, il serait judicieux de l’ouvrir tout de suite pour quand même conserver votre droit de cotisation 2024. Vous pourrez mettre comme ça jusqu’à 16 000$ l’an prochain.
Les subventions pour le REEE sont versés à chaque mois pour le fédéral mais une seule fois par année pour le Québec! La subvention du Québec couvre les dépôts qui ont été fait durant l’année civile antérieure et elle est habituellement déposer au mois de mai l’année suivante. Il est donc judicieux de cotiser d’ici à la fin de l’année plutôt qu’au début 2025 pour avoir la subvention dès le mois de 2025.
Exceptionnellement cette année, nous serons en vacances à partir du 17 décembre et de retour au bureau le 7 janvier. Nous aurons un accès très limités à nos courriels du 17 au 24 décembre et nous traiterons uniquement les urgences du 26 au décembre au 7 janvier.
Si vous savez que vous voulez faire des transactions ou voir un dossier avec nous avant les fêtes, nous vous invitons à nous contacter sans tarder car l’horaire se remplit très vite.
Le mois de novembre aura été marqué par les élections américaines et la nette victoire de Donald Trump, à la surprise générale vu ce que laissait croire les sondages. La bourse américaine a réagit très fortement à la hausse anticipant les futurs baisses d’impôts pour les entreprises et la dérèglementation promis par Trump durant la campagne électorale. Le fait qu’il est les deux chambres avec lui laisse croire que cela ne sera qu’une formalité pour les voir mises en vigueur, sauf si Donald Trump change d’idée d’ici là!
Les autres marchés ont été tiré vers le haut suite à l’emballement américain avec une belle progression de l’Europe et du Canada, et cela malgré les menaces de tarifs douaniers que Donald Trump a brandit la semaine passée. La seule réelle mauvaise nouvelle est venu du dollar canadien qui a perdu en valeur, passant temporairement sous les 70 sous pour finir le mois à 71 sous.
Les petites capitalisations rejoignent enfin leurs homologues en territoire record.
Les actions ont enregistré une nouvelle semaine de hausse, portant l’indice Dow Jones Industrial Average, l’indice S&P 500 et l’indice S&P 400 MidCap à des niveaux record intrajournaliers. Lundi, l’indice Russell 2000 des petites capitalisations a atteint un sommet intrajournalier de 2 466,49, éclipsant le record qu’il avait établi un peu plus de trois ans auparavant. Les marchés ont été fermés jeudi à l’occasion de la fête de Thanksgiving, bien que les traders de T. Rowe Price aient observé que les transactions avaient été relativement soutenues à l’approche de la fête. Les marchés ont également fermé tôt vendredi.
La politique intérieure et les facteurs géopolitiques ont été les principaux moteurs de l’humeur au cours de la semaine. Lundi, les investisseurs ont semblé accueillir favorablement la nomination par le président élu Donald Trump de Scott Bessent, un gestionnaire de fonds spéculatifs chevronné, au poste de secrétaire au Trésor. Selon nos traders, M. Bessent apporterait une mentalité propre à Wall Street, privilégiant la stabilité économique et le contrôle de l’inflation avec une approche mesurée des droits de douane, apaisant ainsi les craintes d’une sélection hors consensus.
Les craintes concernant les droits de douane nord-américains touchent les constructeurs automobiles.
Dans la soirée, cependant, le président élu en a surpris plus d’un en publiant sur son site de médias sociaux, Truth Social, qu’il prévoyait d’imposer rapidement des droits de douane de 25 % sur les importations en provenance du Mexique et du Canada, ainsi que des droits de douane supplémentaires de 10 % sur les importations en provenance de la Chine. À l’ouverture des marchés mardi, les actions de Ford et de General Motors (GM) ont fortement chuté à la suite de cette annonce – GM a perdu 8,99 % sur la journée – en raison des inquiétudes suscitées par la forte dépendance des constructeurs automobiles à l’égard du commerce transfrontalier avec le Canada et le Mexique, qui implique à la fois l’expédition de pièces détachées et l’assemblage final des véhicules. Néanmoins, le marché dans son ensemble s’est remis de cette nouvelle, le S&P 500 progressant pour la septième séance consécutive, ce qui constitue sa plus longue série de hausses depuis plus de deux mois.
La nouvelle d’un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, d’abord rapportée lundi et officiellement annoncée mardi, a semblé soutenir le sentiment et pourrait avoir éclipsé les nouvelles inquiétudes concernant les tarifs douaniers. Les actions du secteur de l’énergie ont toutefois chuté à la suite de cette nouvelle, les prix du pétrole s’étant repliés en réponse à la diminution des craintes d’une extension du conflit impliquant l’Iran.
La consommation reste forte, même si l’effondrement de l’industrie manufacturière se poursuit.
La publication, mercredi, d’une série de rapports économiques très attendus a sans doute été l’un des facteurs qui ont contribué à l’augmentation inhabituelle des volumes au cours de la semaine de négociation. Dans l’ensemble, ces rapports ont été conformes aux attentes, mais il y a eu quelques exceptions. Le revenu personnel a augmenté de 0,6 % en octobre, soit environ le double des estimations du consensus, tandis que les dépenses personnelles ont augmenté de 0,4 %, soit un peu plus que les attentes. Les ventes de logements en attente ont également défié les attentes d’une baisse et ont augmenté de 2,0 %, même si la hausse de septembre a été révisée à la hausse à 7,5 %, la plus forte hausse en près de deux ans.
À l’inverse, le secteur manufacturier semble rester dans le marasme. Les commandes de biens durables n’ont pas répondu aux attentes en octobre, n’augmentant que de 0,2 %, bien en deçà des attentes consensuelles d’environ 0,5 %. Si l’on exclut les biens de défense et de transport, communément considérés comme un indicateur de l’investissement en capital, les commandes ont baissé de 0,2 %.
L’inflation de la zone euro s’accélère mais les pressions sous-jacentes s’atténuent.
Selon une première estimation, le taux d’inflation annuel de la zone euro s’est accéléré en novembre pour le deuxième mois consécutif, passant de 2,0 % en octobre à 2,3 %. Cette augmentation était attendue car les baisses des prix de l’énergie de l’année dernière ne sont plus prises en compte dans les taux annuels. Toutefois, l’inflation sous-jacente a diminué de manière inattendue. Les prix des services sont passés de 4,0 % à 3,9 %, tandis que l’inflation de base, qui exclut les prix volatils des denrées alimentaires, de l’énergie, de l’alcool et du tabac, est restée à 2,7 %. Les marchés financiers s’attendent toujours à ce que la Banque centrale européenne réduise les coûts d’emprunt le mois prochain, bien que l’ampleur de la réduction reste incertaine.
Baisse des ventes au détail en Allemagne ; le marché de l’emploi se maintient.
Des données économiques mitigées ont montré que l’économie allemande a continué à lutter au cours du dernier trimestre de cette année. Les ventes au détail en octobre ont diminué de 1,5 % séquentiellement en termes corrigés des variations saisonnières, ce qui est bien pire que la baisse de 0,5 % prévue par les analystes interrogés par FactSet. Le marché du travail a néanmoins fait preuve d’une certaine résilience en novembre. Le nombre de chômeurs a augmenté de 7 000 en données corrigées des variations saisonnières pour atteindre 2,86 millions, soit beaucoup moins que les 20 000 prévus par le consensus. Le taux de chômage est resté stable à 6,1 %.
Au Japon, le yen s’est renforcé pour atteindre environ 150 JPY contre le dollar, depuis le haut de la fourchette de 154 JPY la semaine précédente, soutenu par ses caractéristiques de valeur refuge. Un soutien supplémentaire pour le yen est venu d’une inflation domestique élevée, qui a alimenté la spéculation sur le calendrier potentiel de la prochaine hausse des taux d’intérêt de la Banque du Japon (BoJ) – les prévisions sont largement partagées entre décembre et janvier. L’indice de base des prix à la consommation (IPC) de la région de Tokyo, largement considéré comme un indicateur avancé des tendances nationales, a augmenté de 2,2 % en glissement annuel en novembre, ce qui est supérieur aux attentes du consensus et représente une hausse par rapport à l’indice de 1,8 % en glissement annuel d’octobre.
En ce qui concerne les revenus fixes, le rendement de l’obligation d’État japonaise à 10 ans est tombé à 1,06 %, contre 1,08 % à la fin de la semaine précédente. Il est resté proche de son niveau le plus élevé en 13 ans en raison des spéculations sur la hausse des taux de la BoJ. Le gouverneur de la BoJ, Kazuo Ueda, a déclaré à plusieurs reprises que les taux d’intérêt seraient augmentés si l’économie et les prix évoluaient conformément aux prévisions de la banque centrale.
Sources: Placements Mackenzie, Bloomberg, Barron’s, The Wall Street Journal, Reuters, FactSet, CNBC.
Les opinions exprimées dans cette infolettre sont celles de Vincent Pelle et ne reflètent pas nécessairement celles de Services en Placements Peak. Elles reposent sur des informations et ou conditions de marché qui peuvent changer sans pré-avis. Il ne s’agit en aucun temps des conseils en matière de placements. Les sources utilisées sont considérées fiables par l’auteure, mais ne sont pas garanties.
L’information sur le rendement reflète le rendement passé, lequel ne donne pas nécessairement une indication du rendement futur;
On trouve des informations importantes sur les fonds communs de placements dans le prospectus simplifié ou dans l’aperçu de fonds. Pour en obtenir un exemplaire, s’adresser à Vincent Pelle ou Véronique Pitre (représentant en épargne collective). Il est important de le lire attentivement.
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Le mois d’octobre aura été en dents de scies, ne sachant pas quelle direction prendre. L’effet de la baisse de taux sur le marché américain a vite été refroidit avec une inflation qui reste relativement haute, laissant croire que la prochaine baisse de taux de la FED sera de seulement 0.25%. Du côté du Canada, la banque centrale a décidé d’accélérer les baisses de taux avec une réduction de 0.5% pour stimuler l’économie. Le chiffre d’inflation à 1.6% commence a être proche de la limite basse tolérée et pourrait faire craindre une légère déflation dans les prochaines mois.
Les résultats des entreprises pour le troisième trimestre ont commencé à la fin du mois et malgré des résultats très encourageants, le marché a décidé de retenir majoritairement les grands investissements à venir pour maitriser et rentabiliser l’IA. Cela explique en grande partie le repli de la dernière semaine car il apparait évident que la rentabilité de l’IA sera plus longue et plus couteuse que prévue. Il va être intéressant de surveiller les résultats des entreprises en dehors des technologies pour voir si la rotation observée durant le deuxième trimestre se continue, diminuant le poids sept magnifiques dans les rendements de l’année.
Actions américaines : Malgré une forte reprise vendredi, les actions ont terminé en baisse pour clôturer une semaine riche en action pour les marchés. La saison des bénéfices s’est accélérée au cours des cinq derniers jours avec les rapports de 169 sociétés du S&P 500, dont cinq noms des Magnificent Seven (Mag Seven), tandis que les données macroéconomiques ont captivé l’attention du marché à une semaine de la prochaine décision du Federal Open Market Committee (FOMC) sur les taux d’intérêt. Le S&P 500 a clôturé la semaine en baisse de 1,2 %, le Nasdaq Composite a chuté de 1,5 %, tandis que le Dow Jones a terminé sans changement. Les valeurs de rendement ont surpassé les valeurs de croissance, bien qu’elles aient toutes deux baissé, tandis que les petites capitalisations ont peu changé.
Après que Tesla (TSLA) a donné le coup d’envoi des résultats du Mag Seven la semaine dernière, les investisseurs se sont tournés vers les autres membres du Mag Seven, Apple (AAPL), Amazon (AMZN), Meta Platforms (META), Microsoft (MSFT) et Alphabet (GOOG/L), la société mère de Google, dans l’espoir qu’ils fassent de même. GOOG/L a bien démarré, livrant un rapport optimiste avec des résultats solides dans le domaine de l’informatique dématérialisée et des commentaires positifs sur l’intelligence artificielle (IA) de la part des dirigeants de l’entreprise, ce qui a fait grimper les actions. Toutefois, l’inquiétude des investisseurs a gagné les actions à la suite des rapports de META et de MSFT. Les deux géants de la technologie ont dépassé les estimations de bénéfices et de revenus, mais les actions ont chuté à la suite de leurs rapports de mercredi soir. META a subi des pressions en raison de l’examen continu des dépenses en matière d’intelligence artificielle et MSFT a glissé après n’avoir pas atteint les estimations de croissance du chiffre d’affaires de l’informatique dématérialisée. Pour terminer la semaine, AMZN s’est redressé après avoir annoncé un bénéfice supérieur aux attentes et des perspectives optimistes, tandis que les actions d’AAPL ont baissé.
Sur le plan macroéconomique, les marchés ont analysé un premier aperçu robuste de la croissance économique du troisième trimestre et des données en ligne sur les revenus, les dépenses et les prix des particuliers pour le mois de septembre, ce qui a initialement brouillé la voie de la réduction des taux d’intérêt de la Réserve fédérale (Fed). Mais les données plus faibles que prévu sur les salaires d’octobre (dans le sillage des grèves portuaires de la côte Est et des ouragans violents) ont apporté des éclaircissements vendredi, renforçant les paris sur une baisse des taux et entraînant les principaux indices à la hausse. Parmi les autres facteurs en jeu pour les actions cette semaine, l’élection américaine, qui approche à grands pas, continue d’être considérée comme une menace pour le sentiment du marché.
Les actions européennes ont également clôturé la semaine en baisse, le STOXX 600 perdant 1,5 %. Au milieu d’un flux constant de résultats d’entreprises, les marchés ont également dû digérer le premier budget du parti travailliste et de la chancelière Rachel Reeves au Royaume-Uni. Les points saillants du budget comprennent la plus forte augmentation d’impôts au Royaume-Uni depuis 1993 et une augmentation des emprunts et des dépenses de l’État, visant à stimuler l’économie. Les marchés ont chuté après l’annonce, les investisseurs commençant à analyser l’impact que le budget pourrait avoir sur l’inflation et l’avenir des réductions de taux de la Banque d’Angleterre (BoE). Par ailleurs, les données sur l’inflation dans la zone euro ont été légèrement plus élevées que prévu, à 2,7 % contre 2,6 % attendus sur une base annuelle. Cependant, des rapports distincts ont indiqué que la croissance économique de la région s’est développée plus rapidement que prévu, y compris en France et en Allemagne, qui ont été des points focaux en raison de la faiblesse de l’économie. En outre, les remarques des responsables de la Banque centrale européenne (BCE) ont suggéré des réductions de taux plus modestes.
Les marchés asiatiques ont terminé la semaine en demi-teinte, couronnant des résultats mitigés pour le mois d’octobre. Le Japon a surperformé la région après avoir digéré les élections parlementaires du week-end. Les actions ont progressé à la suite d’une baisse du chômage et de la décision de la Banque centrale japonaise de laisser ses taux inchangés, se redressant pendant la majeure partie de la semaine malgré des données macroéconomiques mitigées, des remarques de la Banque centrale japonaise allant dans le sens d’une politique de faucon et le renforcement du yen. Les principaux indices chinois ont clôturé la semaine dans le rouge, faute de catalyseurs majeurs à l’approche des élections américaines et de la crise financière.
Les tempêtes ont perturbé la collecte des données. Les tempêtes qui ont frappé le sud-est ont probablement affecté les taux de collecte de l’enquête auprès des établissements, mais les taux de réponse à l’enquête auprès des ménages se sont situés dans la fourchette normale. Les investisseurs doivent s’attendre à des marchés agités pour diverses raisons et les distorsions de données ne font qu’ajouter au bruit. Compte tenu des problèmes aigus posés par l’enquête sur les établissements, les investisseurs devraient se concentrer sur l’enquête sur les ménages ce mois-ci.
Voici quelques points saillants de cette enquête : Le pourcentage de chômeurs de longue durée est passé à 22 % du total des chômeurs. Avant les fermetures dues à la pandémie, ce pourcentage était de 19,5 %. Parmi les chômeurs, le nombre de personnes ayant perdu leur emploi de manière permanente a légèrement augmenté pour atteindre 1,8 million en octobre, contre 1,2 million en février 2020. Le taux de chômage d’octobre est resté inchangé à 4,1 %. Le ratio emploi/population pour les travailleurs dans la force de l’âge (25-54 ans) a légèrement baissé pour atteindre 80,6 %, ce qui correspond aux taux d’avant les tempêtes.
Compte tenu de la distorsion liée à la tempête, la Fed se trouve dans une situation délicate, car elle adhère au principe de dépendance des données. Les récentes révisions des données relatives aux revenus, aux dépenses et aux taux d’épargne compliquent encore les choses pour les décideurs politiques. Cela dit, la Fed réduira probablement ses taux lors des deux réunions restantes, car les conditions économiques se sont affaiblies.
L’inflation des soins de santé et des tarifs aériens a augmenté en septembre. Les hausses considérables des prix des soins de santé et des billets d’avion ont poussé l’inflation des services à la hausse en septembre, mais elle a tout de même ralenti par rapport à l’année précédente. Les prix des biens de consommation ont baissé de 1,2 % par rapport à l’année précédente, principalement en raison des biens durables, mais aussi d’une forte baisse des prix de l’essence et d’autres sources d’énergie. Les prix des services ont diminué, mais restent plus élevés qu’avant la pandémie. Les prix des soins de santé et des billets d’avion ont augmenté en septembre. Les prix des services de base hors logement – les composantes les plus sensibles de l’inflation – ont décéléré en septembre et devraient permettre à la Fed de maintenir le cap sur deux réductions d’ici la fin de l’année. Dans des rapports séparés, les demandes initiales d’allocations chômage et les demandes continues ont toutes deux diminué après les récentes augmentations temporaires dues à deux tempêtes.
Sources: Placements Mackenzie, Bloomberg, Barron’s, The Wall Street Journal, Reuters, FactSet, CNBC.
Les opinions exprimées dans cette infolettre sont celles de Vincent Pelle et ne reflètent pas nécessairement celles de Services en Placements Peak. Elles reposent sur des informations et ou conditions de marché qui peuvent changer sans pré-avis. Il ne s’agit en aucun temps des conseils en matière de placements. Les sources utilisées sont considérées fiables par l’auteure, mais ne sont pas garanties.
L’information sur le rendement reflète le rendement passé, lequel ne donne pas nécessairement une indication du rendement futur;
On trouve des informations importantes sur les fonds communs de placements dans le prospectus simplifié ou dans l’aperçu de fonds. Pour en obtenir un exemplaire, s’adresser à Vincent Pelle ou Véronique Pitre (représentant en épargne collective). Il est important de le lire attentivement.
C’était dimanche le 8 septembre que Vincent a relevé le Cyclo-Défi de la fondation de l’IUCPQ. Alors que l’an passé, le défi avait eu lieu sous la pluie, cette année, ce fut le vent et le froid qui a ajouté un défi supplémentaire!
Malgré cela, plus de 600 cyclistes ont participé, ce qui a permis à la fondation d’accumuler la somme record de 325 132$!!!
Notre objectif personnel de 3 000$ a été largement battu avec un grand total de 5 080$. Nous tenons à vous remercier pour votre générosité ainsi que les compagnies de fonds suivantes pour leur générosité : Fidelity, Mackenzie, Industriel Alliance, Bridgehouse, CI, Invesco et Manuvie.
Les règles entourant les mises à jour des fiches clients vont être plus stricte à compter du 7 octobre 2024. La nouvelle réglementation fera en sorte que les fiches clients qui n’auront pas été mise à jour depuis plus de 36 mois entrainera un blocage des dossiers au niveau des nouvelles transactions.
Nous vous remercions d’avance pour votre collaboration lorsque Véronique vous contacte pour planifier une rencontre pour mettre à jour votre dossier. Nous voulons éviter tout blocage et les désagrément que cela pourrait causer.
Comme vous le savez peut-être, Vincent a entamé au printemps 2023 le processus pour obtenir le titre de Planificateur financier auprès de l’Institut de Planification Financière.
Vincent vient de rentrer dans le dernier droit de la formation avec les études de cas le menant aux examens finaux qui auront lieux les deux premiers samedi de décembre. Cette étape est très exigeante en temps (plus de 20h par semaine) et va avoir un impact sur ses disponibilités.
Véronique sera plus présente dans vos dossiers et elle risque de répondre à vos courriels ou appel téléphonique même si c’est à Vincent que vous les avez adressé pour le libérer le plus possible d’ici à l’examen. Des plages horaires de rencontre avec Vincent sont toujours disponibles mais elles sont plus restreintes.
Si vous savez que vous aurez un dossier important ou possiblement urgent à gérer d’ici les fêtes, nous vous invitons à nous le dire le plus rapidement possible pour nous assurer de réserver le temps nécessaire dans l’horaire de Vincent.
Nous vous remercions d’avance de votre collaboration et compréhension.
Le mois de septembre aura été un mois plein de bonnes nouvelles.
Du côté du Canada, la banque centrale canadienne a confirmé une baisse de taux de 0.25% et que nous devrions avoir des baisses à toutes les prochaines rencontres jusqu’à possiblement l’été prochain. Nous pensons qu’à la fin de cette séquence de baisse, que le taux directeur au Canada devrait être entre 2.5% et 3%.
Du côté des États-Unis, la FED a surpris un peu tout le monde en faisant une baisse de taux avant les élections présidentiels et en baissant de 0.5%. Ce n’était pas la seule surprise venant de la FED, ils ont aussi confirmé qu’une autre baisse de taux aurait lieux d’ici la fin de l’année, soit lors de la rencontre de novembre ou de décembre. Historiquement, quand la FED commence une série de baisse de taux, elles sont presque toujours de même valeur. Il est donc possible de voir une autre coupure de 0.5% d’ici la fin de l’année.
Finalement, la Chine a annoncé des mesures de soutien à la consommation et à l’immobilier d’une envergure sans précédent depuis la sortie de la COVID-19 pour relancer leur économie. Une baisse de leur taux de réserve obligatoire de 0.5% va être faite d’ici la fin de l’année permettant l’accès à 1 000 milliards de yuans pour les entreprises ainsi qu’une baisse des taux d’intérêt des prêts hypothécaires. Cette mesure devrait aider la Chine a atteindre une croissance de 5% en 2024 et 2025, chiffre qui n’a plus été vu depuis la COVID-19.
Les principaux indices ont réussi à renverser la tendance historique des faibles rendements en septembre, en enregistrant des gains mensuels et trimestriels lundi. Toutefois, après une série de gains hebdomadaires, les actions américaines ont perdu de la vitesse en raison des données clés sur l’emploi et des tensions géopolitiques. Les principaux indices ont réduit leurs pertes hebdomadaires vendredi, terminant tous en baisse d’environ 0,1 %. Les valeurs de croissance et les valeurs de rendement ont légèrement baissé, reflétant presque les rendements hebdomadaires, tandis que les petites capitalisations ont également baissé.
Après avoir bénéficié d’une baisse importante des taux d’intérêt de la part de la Réserve fédérale (Fed) en septembre, les marchés ont débattu de l’ampleur de la prochaine baisse des taux d’intérêt de la Fed en novembre. Le débat entre 0,25 % et 0,5 % était bien vivant au début de la semaine, mais les espoirs d’une nouvelle baisse de 0,5 % ont été douchés après que le président de la Fed, Jerome Powell, a déclaré que les futures baisses ne seraient pas précipitées. Les signes que le marché du travail ralentit, sans pour autant s’effondrer, ont été renforcés après que les données sur l’emploi de vendredi ont dépassé les estimations, arrivant presque meilleures que prévu dans tous les domaines, ce qui a continué à réduire les espoirs de réduction des taux d’intérêt. Parmi les faits marquants, le taux de chômage s’est établi à 4,1 %, contre 4,2 % prévus, et la masse salariale des entreprises non agricoles a fortement augmenté.
Les valeurs énergétiques ont surpassé le marché général après que l’Iran a lancé un barrage de missiles sur Israël mardi, ce qui a fait grimper les prix du pétrole et les valeurs des producteurs de pétrole. Les marchés et les investisseurs attendaient de connaître l’ampleur et la portée de la réponse d’Israël après que les installations de production de pétrole ont été identifiées comme une cible potentielle, ce qui a eu pour effet de peser sur le sentiment général et de pousser les prix du pétrole à la hausse tout au long de la semaine. Les grèves portuaires ont été résolues rapidement mais n’ont certainement pas contribué à améliorer le sentiment des investisseurs.
Des dynamiques similaires ont également été observées en Europe. Les actions européennes ont clôturé en baisse en raison d’un sentiment affaibli par les événements géopolitiques, malgré un bond après les données sur l’emploi aux États-Unis, tandis que les actions pétrolières ont été propulsées à la hausse en raison des tensions entre Israël et l’Iran. Entre-temps, les espoirs de réduction des taux de la Banque centrale européenne (BCE) ont été renforcés après que l’indice des prix à la consommation (IPC) de la zone euro a été inférieur à l’objectif de 2 % de la BCE pour le mois de septembre, mais les actions n’ont pas réagi positivement à cette nouvelle. Sur le plan politique, le président français Emmanuel Macron a approuvé l’imposition des plus grandes entreprises françaises afin de lutter contre le déficit du pays.
Les marchés asiatiques ont terminé la semaine à la baisse dans un contexte de faible volume, la Chine continentale étant fermée la majeure partie de la semaine pour cause de vacances, et Taïwan ayant fermé ses marchés pendant deux jours en raison du typhon Krathon. Néanmoins, la Chine continentale s’est encore redressée de 8 % lundi, avant la pause des vacances. Hong Kong s’est brièvement repliée jeudi en raison d’une surchauffe technique après son retour de vacances, avant de rebondir avec une solide reprise vendredi. Le sentiment des marchés asiatiques a également été largement entamé par les tensions au Moyen-Orient, le Japon, la Corée du Sud et Taïwan ayant tous clôturé en baisse. L’Inde et l’Australie ont également clôturé en baisse, tandis que la Nouvelle-Zélande a atteint un territoire positif avant une réduction des taux attendue la semaine prochaine.
Hausse généralisée de l’emploi aux États-Unis. En septembre, le nombre d’emplois a augmenté de 254 000, ce qui est supérieur à la moyenne mensuelle annuelle de 203 000. Les effectifs ont augmenté dans la plupart des secteurs tels que la restauration, les soins de santé, la construction et les administrations publiques, ce qui a entraîné une légère baisse du taux de chômage à 4,1 %. Le salaire horaire moyen a augmenté de 0,4 % par rapport au mois précédent, ce qui porte la hausse annuelle des salaires à 4 %. Le pouvoir d’achat réel continue d’augmenter, ce qui est une bonne nouvelle pour les entreprises et les consommateurs. Le nombre d’heures travaillées a légèrement diminué pour atteindre 34,2 heures en septembre, se situant ainsi en dessous de la moyenne d’avant la pandémie. Il s’agit d’un indicateur important pour les prévisions de croissance et de productivité. Le pourcentage de personnes occupant plusieurs emplois a augmenté pour atteindre 5,3 %. La dernière fois que ce ratio a été plus élevé, c’était au début de l’année 2009, lorsque l’économie était au cœur de la grande crise financière.
Sources: Placements Mackenzie, Bloomberg, Barron’s, The Wall Street Journal, Reuters, FactSet, CNBC.
Les opinions exprimées dans cette infolettre sont celles de Vincent Pelle et ne reflètent pas nécessairement celles de Services en Placements Peak. Elles reposent sur des informations et ou conditions de marché qui peuvent changer sans pré-avis. Il ne s’agit en aucun temps des conseils en matière de placements. Les sources utilisées sont considérées fiables par l’auteure, mais ne sont pas garanties.
L’information sur le rendement reflète le rendement passé, lequel ne donne pas nécessairement une indication du rendement futur;
On trouve des informations importantes sur les fonds communs de placements dans le prospectus simplifié ou dans l’aperçu de fonds. Pour en obtenir un exemplaire, s’adresser à Vincent Pelle ou Véronique Pitre (représentant en épargne collective). Il est important de le lire attentivement.
Vous avez été encore une fois nombreux à prendre le temps de répondre à notre sondage de satisfaction et nous vous remercions d’avoir pris le temps.
Voici les éléments que nous avons particulièrement notés :
Avec la rentrée scolaire, Fidelity lance un nouveau concours pour vous permettre de gagner 5 000$ à investir dans un Régime enregistré d’épargne-études (REEE).
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Fin du concours : le 20 septembre 2024 à 17 h (HE)
Nous tenons à vous rappeler que c’est dimanche le 8 septembre que Vincent va participer au Cyclo-Défi de l’IUCPQ sur la distance de 100km. Nous avons déjà battu notre objectif pour cette année mais nous vous encourageons à faire un don ou à venir participez si ce n’est pas déjà fait.
Comme en 2023, nous nous engageons encore cette année à doubler les dons que vous allez faire.
Vous pouvez faire un don en cliquant ici ou vous pouvez aussi vous inscrire et venir pédaler avec moi.
Merci à l’avance pour votre support et votre générosité.
Alors que le mois de juillet avait été relativement tranquille mais en légère baisse, août aura été plus mouvementé. Nous avons eu droit à la pire journée sur les marchés boursiers en 2 ans avec une baisse de 3% du S&P500 en une journée. Cette baisse est la combinaison de deux évènements distincts :
– Des chiffres d’emplois à la baisse aux États-Unis faisant craindre une possible récessions
– Hausse des taux d’intérêt au Japon qui a mis fin abruptement à la stratégie d’emprunter au Japon pour acheter des actions à la bourse et forcer la vente rapide des actions
Une fois le choc des deux nouvelles passées, le marché est reparti vers le haut, permettant à la majorité des indices de finir positifs à la fin du mois d’août.
Les actions ont commencé la semaine tranquillement, dans l’ombre du discours de vendredi dernier du président de la Réserve fédérale (Fed) Jerome Powell et quelque peu en mode d’attente avant les événements de la semaine. Malgré un faible volume, les marchés se sont animés au cours de la seconde moitié de la semaine, à la faveur des résultats clés des entreprises technologiques et de la dernière série de données économiques, bien que le S&P 500 ait perdu de sa vigueur jeudi et vendredi après-midi, clôturant la semaine en baisse de 0,6 %. Le Nasdaq Composite a terminé la semaine en baisse de 1,8 %, tandis que le Dow Jones a progressé de 0,2 %.
À la suite du symposium de Jackson Hole la semaine dernière, l’atterrissage en douceur et le discours dovish de la Fed ont donné un ton positif aux marchés en début de semaine. Cependant, les résultats très attendus du géant des puces électroniques NVIDIA (NVDA) ont retenu l’attention du marché. Le rapport du deuxième trimestre de NVDA, mercredi après-midi, largement considéré comme un baromètre du thème de l’intelligence artificielle (IA) et des dépenses de l’industrie, a dépassé les estimations pour presque toutes les mesures, mais des perspectives tièdes ont fait vaciller l’action. Néanmoins, le maintien du méga-cycle d’investissement dans l’IA a été l’un des principaux enseignements du rapport. Sur le front économique, des publications très médiatisées, notamment la deuxième itération du produit intérieur brut (PIB) du deuxième trimestre, les dépenses de consommation personnelle (PCE) du mois d’août et les PCE de base, ont toutes attiré l’attention des investisseurs. Les marchés se sont redressés en réaction à la hausse un peu plus faible que prévu de l’indicateur d’inflation préféré de la Fed, les PCE de base, et après qu’une révision positive du PIB du deuxième trimestre a indiqué que l’économie américaine avait connu une croissance plus rapide qu’initialement prévu. Cependant, alors que le mois s’achève, les gains de la fin de la semaine se sont évanouis en raison d’une faible saisonnalité, les marchés commençant à se tourner vers le mois de septembre.
Les actions européennes ont terminé la semaine dans le vert, l’indice STOXX 600 des marchés européens ayant progressé de 1,34 %. Les marchés internationaux suivent généralement l’économie américaine et les paris de réduction des taux de la Fed ; cependant, la Fed n’est pas la principale banque centrale qui fait actuellement les gros titres en matière de politique monétaire. Avec la réunion de septembre de la Banque centrale européenne (BCE) à l’horizon, les espoirs de réduction des taux ont été renforcés de l’autre côté de l’Atlantique après la publication vendredi d’un indice des prix à la consommation (IPC) en ligne avec les prévisions. Les marchés ont progressé alors que l’inflation dans la zone euro a atteint son niveau le plus bas depuis 2021, tandis qu’au Royaume-Uni, l’attention s’est également portée sur la perspective d’une réduction des taux de la Banque d’Angleterre (BOE) cette année, et d’une politique budgétaire plus stricte dans le but de combler un déficit budgétaire et de soutenir les services publics.
En ce qui concerne les marchés asiatiques, le Japon a continué à rebondir après les ventes qui ont secoué les marchés mondiaux au début du mois d’août. Les actions japonaises ont connu des difficultés dans les premières heures des séances de négociation cette semaine, mais ont terminé à des sommets hebdomadaires et mensuels malgré le ralentissement des données économiques et l’augmentation des chiffres du chômage et de l’inflation.
La Chine a terminé en légère baisse pour mettre fin à cinq jours de turbulences, les titres des entreprises ayant exercé une pression à la baisse sur les marchés. PDD Holdings, propriétaire du populaire site de commerce électronique Temu, a émis un avertissement sur les perspectives de consommation qui a fait tourner les têtes, et un autre détaillant en ligne, JD.com, a tenté de lutter contre la mauvaise humeur avec des rachats d’actions. La Banque populaire de Chine (PBOC) a également pesé sur les bourses locales après que la banque centrale a maintenu ses taux de prêt à moyen terme. Ailleurs, l’Inde a progressé après avoir prolongé une série historique de gains qui a atteint 12 jours après la clôture vendredi, tandis que Hong Kong a ajouté plus de 2 %, et les marchés technologiques de la Corée du Sud et de Taïwan ont terminé en baisse de plus de 1 %, et en hausse de 0,5 %, respectivement.
Les revenus disponibles réels augmentent pour le troisième mois consécutif : L’augmentation des revenus disponibles réels réduira les risques de récession à court terme et soutiendra les détaillants. L’inflation globale et l’inflation de base ont augmenté de 0,16 % par rapport au mois précédent, soit un peu moins que prévu. Les consommateurs sont toujours confrontés à une inflation bifurquée puisque les prix des biens ont baissé de moins de 0,1 %, alors que les prix des services ont augmenté de 0,2 % au cours du mois. En tenant compte de l’inflation, les revenus continuent d’augmenter malgré les premiers signes de ralentissement du marché de l’emploi.
Révisions importantes des dépenses : Les dépenses de consommation du deuxième trimestre ont été révisées à la hausse à 2,9 % en rythme annualisé, alors qu’elles avaient été initialement annoncées à 2,3 %. Le PIB américain a été révisé à la hausse, passant de 2,8 % à 3 % en rythme annuel. Les révisions sont souvent plus importantes que la normale en période de flux. Outre les révisions de la croissance du deuxième trimestre, les investisseurs ont été surpris au début du mois par les révisions préliminaires importantes des chiffres de l’emploi.
Les révisions à la baisse de l’inflation accompagnant une révision à la hausse des dépenses renforcent les arguments en faveur d’un atterrissage en douceur. La clé du reste de l’année sera le marché de l’emploi. Les indicateurs avancés de l’emploi indiquent que l’emploi dans le secteur des services commence à se ralentir, mais les économies réalisées grâce à la réduction du service de la dette hypothécaire continueront à soutenir les bilans des ménages.
Sources: Placements Mackenzie, Bloomberg, Barron’s, The Wall Street Journal, Reuters, FactSet, CNBC.
Les opinions exprimées dans cette infolettre sont celles de Vincent Pelle et ne reflètent pas nécessairement celles de Services en Placements Peak. Elles reposent sur des informations et ou conditions de marché qui peuvent changer sans pré-avis. Il ne s’agit en aucun temps des conseils en matière de placements. Les sources utilisées sont considérées fiables par l’auteure, mais ne sont pas garanties.
L’information sur le rendement reflète le rendement passé, lequel ne donne pas nécessairement une indication du rendement futur;
On trouve des informations importantes sur les fonds communs de placements dans le prospectus simplifié ou dans l’aperçu de fonds. Pour en obtenir un exemplaire, s’adresser à Vincent Pelle ou Véronique Pitre (représentant en épargne collective). Il est important de le lire attentivement.
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Au cours d’une semaine agitée, les principaux indices américains ont progressé dans l’ensemble malgré l’influence d’une série de facteurs sur les marchés. Les données économiques, les annonces de bénéfices importants et le débat présidentiel de jeudi ont été au centre de l’attention des investisseurs en actions alors que le premier semestre 2024 touchait à sa fin. Le S&P 500 a progressé d’environ 0,2 % et le Nasdaq Composite de près de 0,8 %. Les actions de valeur et l’indice Dow Jones Industrial Average ont progressé en début de semaine, mais ont perdu leurs gains le reste de la semaine ; l’indice Dow Jones a clôturé en légère baisse, reculant de près de 0,5 % sur la semaine. Notamment, les indices Russell se sont préparés à subir leur reconfiguration trimestrielle vendredi, y compris les indices Russell 1000 à grande capitalisation, dont l’entrée en vigueur est prévue après la cloche de clôture de vendredi.
Les grandes capitalisations de l’IA, qui ont propulsé le marché boursier à la hausse pendant la majeure partie de l’année 2024, se sont légèrement repliées cette semaine, et l’attention s’est portée sur d’autres valeurs plus performantes. Les actions d’Amazon (AMZN), membre des Sept Magnifiques, ont bondi mercredi après que la société a annoncé qu’elle introduirait une option d’achat à prix réduit. Dans un autre registre, les actions du constructeur de voitures électriques Rivian (RIVN) ont grimpé en flèche après que Volkswagen a annoncé des projets de coentreprise et un investissement initial d’un milliard de dollars. Plusieurs grandes entreprises ont publié leurs résultats cette semaine, notamment FedEx (FDX), dont les actions ont été dopées par une surprise positive. Toutefois, les résultats trimestriels et les prévisions de certaines entreprises n’ont pas été à la hauteur des attentes de Wall Street, ce qui a entraîné une forte baisse des actions de Micron Technology (MU), Nike (NKE) et Walgreens (WBA).
La semaine dernière, les principales données économiques ont été les demandes d’allocations chômage et les chiffres révisés du PIB pour le premier trimestre, tous deux publiés jeudi, ainsi que les données sur les dépenses de consommation personnelle (PCE) vendredi. Le nombre de demandes d’allocations chômage a légèrement augmenté, suggérant un léger refroidissement du marché du travail, tandis que les chiffres définitifs du PIB du premier trimestre ont été légèrement révisés à la hausse. Toutefois, les données macroéconomiques globales ont été mitigées, ce qui témoigne d’un ralentissement de l’économie.
Sur les marchés européens, les investisseurs ont été prudents et n’ont pas fait de grands paris cette semaine avant les élections françaises de dimanche. La stabilité fiscale de la France a suscité de vives inquiétudes, les partis d’extrême gauche et d’extrême droite étant susceptibles d’avoir un impact sur la dette publique ou les impôts. Les marchés ont également été affectés par les commentaires contradictoires des responsables de la Banque centrale européenne (BCE) concernant d’éventuelles baisses de taux, ce qui a ajouté à l’incertitude générale concernant les baisses de taux. À l’instar des États-Unis, le Royaume-Uni a également publié les chiffres définitifs de son PIB pour le premier trimestre vendredi matin et a enregistré une révision à la hausse. L’indice STOXX 600, un indice majeur de référence des marchés européens, a terminé la semaine en baisse.
En Asie, les principaux indices de la région ont été mitigés. Les indices japonais ont enregistré des gains hebdomadaires notables, tandis que les marchés de la Chine élargie se sont redressés vendredi, mais ont tout de même terminé la semaine à des niveaux proches de leurs plus bas niveaux depuis quatre mois. L’indice Kospi de la Corée du Sud a enregistré des gains hebdomadaires, et l’Inde a poursuivi sa récente progression, établissant de nouveaux records en milieu de semaine.
Les obligations ont connu un nouveau parcours mouvementé en réaction à la série de données économiques publiées tout au long de la semaine. L’indice Bloomberg U.S. Aggregate a clôturé la semaine en baisse, alors que les taux ont augmenté. Le taux du Trésor à 10 ans est repassé au-dessus de 4,3 % pour la première fois en deux semaines. Les adjudications du Trésor ont continué d’être bien accueillies, puisque 183 milliards de dollars (au total) de billets à deux ans, cinq ans et sept ans ont été adjugés cette semaine. Mercredi, les taux ont subi des pressions à la hausse en raison de l’affaiblissement du yen japonais, combiné à des rapports d’inflation plus élevés que prévu au Canada et en Australie, ce qui a entraîné une déroute de leurs obligations souveraines. Les taux ont baissé jeudi en réaction aux données révisées du PIB américain montrant une croissance économique médiocre, mais le facteur le plus important a été les données PCE de vendredi, qui ont fait grimper les rendements en flèche. Au deuxième trimestre, les taux obligataires ont baissé de quelques points de base et l’indice Bloomberg U.S. Aggregate a finalement progressé malgré une forte volatilité.
L’indicateur d’inflation préféré de la Fed est resté à peu près inchangé en mai par rapport au mois précédent, ramenant les taux annuels d’inflation globale et sous-jacente à 2,6 %. C’est une nouvelle encourageante pour les marchés financiers. Une fois de plus, nous avons observé une bifurcation entre les biens et les services. Les prix des biens ont baissé de 0,4 % par rapport au mois précédent, mais les prix des services ont augmenté de 0,2 %. C’est le transport aérien qui a le plus contribué aux dépenses en services. Les données relatives au débit de la TSA ont atteint un nouveau sommet récemment et confirment la thèse selon laquelle les consommateurs ont un appétit insatiable pour les voyages. L’inflation des services de base hors logement a augmenté de 3,39 %, le rythme le plus lent depuis l’année dernière. Le revenu personnel disponible réel a augmenté de 0,5 % le mois dernier après une stagnation en avril. L’étroitesse du marché de l’emploi soutient les revenus.
La faiblesse des données relatives à l’inflation permettra à la Fed de commencer à réduire ses taux dans les mois à venir. Tant que les revenus augmentent à un rythme soutenu, les consommateurs continueront à dépenser. La clé est le marché de l’emploi, c’est pourquoi nous portons notre attention sur la publication de l’emploi non agricole de la semaine prochaine pour avoir une nouvelle perspective sur le marché de l’emploi.
Les demandes d’indemnisation continues ont augmenté et n’ont jamais été aussi élevées depuis la fin de l’année 2021, ce qui constitue un signal d’alarme indiquant que le marché du travail pourrait être en train de s’affaiblir. Nous prévoyons un ralentissement de l’activité des consommateurs et des entreprises au cours du second semestre 2024, ce qui donnera à la Fed l’occasion de commencer à réduire les taux d’intérêt plus tard dans l’année.
Comme l’an passé, l’infolettre prendra une pause durant le mois d’août à moins d’un événement majeur durant l’été. Nous reprendrons nos publications début septembre à la même fréquence qu’actuellement. Nous restons par contre disponibles durant tout l’été pour faire des rencontres virtuelles et traiter vos demandes.
Bon été à tous.
Sources: Placements Mackenzie, Bloomberg, Barron’s, The Wall Street Journal, Reuters, FactSet, CNBC.
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Fin du concours : le 30 juin 2024 à 17 h (HE)
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Le mois de mai aura vu les marchés financiers repartir en avant et progresser fortement après les résultats des entreprises pour le 1er trimestre 2024. La technologie et particulièrement ce qui touche à l’IA a continué à dominer, avec Nvidia en tête.
Malgré les craintes que le procès de Trump et son verdict de culpabilité ne viennent affecter les marchés, rien de cela n’est arrivé. Le marché reste focalisé sur les résultats des entreprises, les chiffres d’emplois et de l’inflation.
La majorité des principaux indices de référence ont clôturé en baisse au cours de la semaine écourtée par le Memorial Day, mais ont terminé en hausse pour le mois de mai.
Contrairement à la majeure partie du mois, les petites capitalisations se sont mieux comportées que les grandes, et les valeurs de rendement ont mieux résisté que les valeurs de croissance. Le Nasdaq Composite, à forte composante technologique, a été particulièrement faible, en partie à cause de la forte baisse du fournisseur de logiciels dématérialisés Salesforce, qui a chuté après avoir publié un chiffre d’affaires pour le premier trimestre qui n’a pas atteint les estimations du consensus.
Les catalystes des mouvements de la semaine étaient sans doute plus difficiles à détecter que d’habitude. Une grande partie du calendrier économique relativement peu chargé de la semaine s’est révélée à peu près conforme aux attentes, en particulier le rapport sur l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE) du département du commerce, publié vendredi matin. Les prix PCE de base (moins l’alimentation et l’énergie) – généralement considérés comme l’indicateur d’inflation préféré de la Réserve fédérale – ont augmenté de 0,2 % en avril, ce qui représente une légère baisse par rapport aux deux mois précédents et semble correspondre à une période d’apaisement des pressions inflationnistes après le pic de 0,5 % de janvier.
La hausse des prix de l’immobilier et des taux hypothécaires semble peser sur les ventes :
L’inflation « supercore » (services PCE hors énergie et logement), qui a récemment fait l’objet d’une plus grande attention en raison de la dynamique inhabituelle des coûts du logement et de la location, a donné une image plus mitigée, augmentant de 0,3 %, en baisse par rapport à mars, mais en hausse par rapport à l’augmentation de février. Par ailleurs, l’indice Case-Shiller des prix des logements dans les principales villes des États-Unis a enregistré une hausse de 0,3 %, soit un peu moins qu’en mars, mais un peu plus qu’en février.
L’indice composé S&P/TSX a augmenté de 0,9 % pour clôturer à 22 269 vendredi, alimenté par des attentes renouvelées d’une réduction des taux en juin par la Banque du Canada.
Les chiffres décevants du premier trimestre, avec une croissance du PIB à un taux annualisé de 1,7 % au lieu des 2,2 % attendus, ont renforcé l’optimisme des investisseurs quant à un assouplissement de la politique monétaire de la Banque du Canada. Les secteurs de l’énergie et de l’industrie en ont le plus profité, la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada et le Chemin de fer Canadien Pacifique étant en tête des gains avec une hausse de 2,2 % chacun, suivis par Suncor et Enbridge avec 1,9 % chacun. Pendant ce temps, la Fed américaine a trouvé une marge de manœuvre pour assouplir les coûts d’emprunt, car les prix de base de la PCE en avril ont décéléré par rapport à mars, tandis que les taux mensuels et annuels sont restés stables, s’alignant sur les prévisions et stimulant davantage l’humeur.
En monnaie locale, l’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a terminé en baisse de 0,46 %, l’inflation plus élevée que prévu dans la zone euro ayant accru l’incertitude quant à l’assouplissement de la politique de la Banque centrale européenne (BCE) au-delà du mois de juin. Les principaux indices boursiers ont également chuté au cours de cette période. L’indice français CAC 40 a chuté de 1,26 %, tandis que l’indice allemand DAX a perdu 1,05 %. L’indice italien FTSE MIB a terminé la semaine sans changement. L’indice britannique FTSE 100 a perdu 0,51 %.
L’inflation de la zone euro plus forte que prévu ; le taux de chômage à un niveau historiquement bas :
L’inflation globale dans la zone euro a augmenté pour la première fois en cinq mois, la hausse des prix à la consommation d’une année sur l’autre atteignant 2,6 % en mai, contre 2,4 % au cours des deux mois précédents. Ce chiffre dépasse l’estimation consensuelle de 2,5 %. L’inflation des services s’est accélérée pour atteindre 4,1 %, contre 3,7 % en avril. Parallèlement, une mesure de l’inflation de base qui exclut les prix de l’énergie, de l’alimentation, de l’alcool et du tabac a augmenté de 2,7 % à 2,9 %.
Le taux de chômage est tombé à un niveau record de 6,4 % en avril, après avoir atteint 6,5 % au cours de chacun des cinq mois précédents.
Philip Lane, de la BCE : Prêt à réduire légèrement les taux :
L’économiste en chef de la BCE, Philip Lane, a indiqué que les coûts d’emprunt seraient probablement abaissés lors de la réunion du 6 juin. Il a déclaré au Financial Times : « Sauf surprise majeure, à ce stade, les éléments que nous voyons sont suffisants pour lever le niveau de restriction le plus élevé. Toutefois, le journal a rapporté que M. Lane a déclaré que le rythme auquel la banque centrale assouplira les coûts d’emprunt cette année dépendra des données économiques à venir. « La meilleure façon de formuler le débat cette année est que nous devons encore être restrictifs tout au long de l’année », a-t-il ajouté. « Mais à l’intérieur de la zone de restriction, nous pouvons réduire quelque peu les taux d’intérêt ».
Les actions chinoises ont peu changé après qu’une lecture inattendue de l’industrie manufacturière ait mis en évidence les vents contraires à la croissance de l’économie. L’indice composite de Shanghai est resté globalement stable. À Hong Kong, l’indice de référence Hang Seng a perdu 2,84 %.
L’industrie manufacturière retombe en contraction :
L’indice officiel des directeurs d’achat (PMI) de l’industrie manufacturière est tombé à 49,5 en mai, contre 50,4 en avril, marquant ainsi la première contraction mensuelle depuis février. L’indice est resté en deçà de la barre des 50, qui sépare la croissance de la contraction.
Les sous-indices de l’indice PMI pour les nouvelles commandes et les exportations ont également diminué. L’indice PMI non manufacturier, qui mesure l’activité de la construction et des services, est passé de 51,2 en avril à 51,1 en avril, un chiffre plus faible que prévu, en raison du ralentissement de la croissance du secteur de la construction. Par ailleurs, les bénéfices des entreprises industrielles ont augmenté de 4 % en avril par rapport à l’année précédente et se sont redressés après une baisse de 3,5 % en mars, selon le Bureau national des statistiques. Les analystes ont déclaré que l’augmentation de la demande à l’étranger et la pression exercée par le gouvernement sur les entreprises nationales pour qu’elles modernisent leurs équipements vieillissants étaient à l’origine de la hausse du mois d’avril.
Bien que les deux indices PMI aient mis en évidence des poches de faiblesse dans l’économie chinoise, la plupart des économistes pensent que la Chine atteindra son objectif de croissance cette année, qui est d’environ 5 %. En début de semaine, le Fonds monétaire international a relevé ses prévisions de croissance économique pour la Chine en 2024 à 5 %, contre 4,6 % en avril, à la suite des mesures de soutien prises par Pékin et d’une expansion plus forte que prévu au premier trimestre.
Sources: Placements Mackenzie, Bloomberg, Barron’s, The Wall Street Journal, Reuters, FactSet, CNBC.
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Augmentation de limite du RAP
La limite de retrait pour un RAP va passer de 35 000$ à 60 000$ par personne pour l’achat de votre première propriété. Un couple pourra donc retirer jusqu’à 120 000$ de leur REER pour faire leur achat.
À cela, le CELIAPP reste toujours aussi disponible avec un maximum de 40 000$ par personne. Un couple pourrait donc utiliser jusqu’à 200 000$ pour leur premier achat.
Prêt hypothécaire sur 30 ans pour une construction neuve
Les premiers acheteurs d’une résidence principale vont avoir la possibilité de prendre un prêt hypothécaire sur 30 ans pour une première habitation neuve. Cette nouvelle option va être en vigueur à partir du 1er août 2024. Il était déjà possible d’avoir des hypothèques sur 30 ans quand on mettait 20% de mise de fonds. Cela va être disponible à présent avec 5% de mise de fonds sur les achats d’une première habitation neuve.
Le dernier budget fédéral vient de modifier le calcul du gain en capital pour les particuliers et pour les compagnies. Le gouvernement du Québec a annoncé s’harmoniser avec le fédéral.
Pour les particuliers, sur les gains en capital supérieurs à 250 000$ sur une année fiscale, le taux va passer de 50% à 66% sur la partie excédentaire au 250 000$.
Pour les compagnies, le taux passe à 66% dès le premier dollars de gain en capital. Le nouveau taux va entrer en vigueur le 25 juin. Est-ce que vous seriez mieux de déclencher tout de suite le gain en capital dans votre compagnie?
Il n’y a pas de réponse magique mais si votre horizon de placements est long et votre tolérance au risque vous permet d’espérer un rendement intéressant , il est préférable de ne pas toucher aux placements.
Vous pouvez le voir dans l’image avec un rendement de 7% et un horizon de 10 ans, il est plus rentable de ne pas déclencher votre gain tout de suite. Dans tous les cas, une discussion avec votre comptable ou votre fiscaliste et nous s’impose avant de prendre une décision.
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Comme en 2022 et en 2023, Vincent va participer au Cyclo-Défi de l’ICUPQ (Institut Universitaire de Cardiologie et de Pneumologie de Québec) sur la distance de 100km. L’an passé, l’évènement a permis d’amasser 356 779$ et grâce à votre générosité et celles des compagnies de fonds, nous avons été capable d’accumuler 2 720$.
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Le mois d’avril aura été à la baisse pour donner suite à la prise de conscience des marchés que les baisses de taux aux États-Unis arriveront plus tard que prévues. Il faut dire que l’emploi reste très fort et l’inflation aussi, faisant en sorte que la FED n’a pas de raison de baisser les taux. Avec les élections en novembre, certains analystes commencent même à soulever la thèse que nous pourrions voir qu’une seule baisse de taux aux États-Unis en décembre.
Du côté du Canada et de l’Europe, les chiffres de chômages et d’inflation auraient dû entrainer une première baisse de taux. La difficulté actuelle pour la banque centrale canadienne et européenne est de savoir si on veut aider notre économie locale en baissant les taux mais en voyant notre monnaie perdre en valeur ou maintenir notre monnaie et voir notre économie ralentir plus. Les analystes pensent que la première baisse de taux au Canada et en Europe devrait arriver en juin.
La fin du mois aura quand même eu un bon rebond avec les résultats des entreprises pour le premier trimestre 2024 qui restent dans la grande majorité égal ou supérieur aux attentes.
Les actions ont terminé en hausse à l’issue d’une semaine volatile marquée par une multitude de données économiques et de résultats. Les valeurs de croissance ont surpassé les valeurs de rendement, qui sont restées globalement stables au cours de la semaine. Les petites capitalisations ont dépassé les grandes capitalisations, ce qui a permis à l’indice Russell 2000 des petites capitalisations de redevenir légèrement positif depuis le début de l’année.
Le principal moteur des gains de la semaine semble avoir été le rapport de vendredi matin sur les emplois non agricoles, qui a montré que les employeurs ont créé 175 000 emplois en avril, soit moins que prévu et le chiffre le plus bas depuis novembre. Bien que ce chiffre négatif indique un ralentissement du marché du travail, et donc une diminution des pressions inflationnistes, les investisseurs ont peut-être été plus satisfaits par le ralentissement surprise des augmentations salariales mensuelles, qui sont passées de 0,3 % en mars à 0,2 % en avril. La progression en glissement annuel est tombée à 3,9 %, soit l’augmentation la plus faible depuis près de deux ans. De même, le nombre moyen d’heures travaillées par semaine a légèrement diminué, tandis que le taux de chômage a légèrement augmenté pour atteindre 3,9 %.
Cette nouvelle a peut-être été particulièrement bien accueillie parce qu’elle faisait suite à des surprises à la hausse concernant l’inflation et (plus distinctement) à la baisse concernant la croissance, plus tôt dans la semaine, une combinaison qui a renforcé les inquiétudes récentes concernant les tendances émergentes de « stagflation ». Les actions ont fortement chuté mardi après que le département du travail a indiqué que les coûts de l’emploi avaient augmenté de 1,2 % au premier trimestre, soit un taux annuel de près de 5 %, ce qui était supérieur aux attentes et le rythme le plus rapide depuis un an. Un rapport séparé a montré que les prix de l’immobilier ont augmenté en février à leur rythme le plus rapide en huit mois.
D’autre part, un indicateur de l’activité commerciale dans la région de Chicago est tombé à son niveau le plus bas depuis novembre 2022, et la mesure de la confiance des consommateurs du Conference Board a chuté en avril à son point le plus bas depuis près de deux ans. Le nombre d’offres d’emploi pour le mois de mars, publié mercredi par le département du travail, a diminué plus que prévu pour atteindre 8,5 millions, soit le niveau le plus bas depuis plus de trois ans. Vendredi, l’Institute for Supply Management a indiqué que son indicateur de l’activité du secteur des services était retombé en territoire de contraction pour la première fois depuis décembre 2022.
L’indice composé S&P/TSX a progressé de 0,5 % pour clôturer à 21 947 points après les fortes hausses enregistrées à Wall Street.
Les actions nord-américaines ont été soutenues par l’optimisme entourant les réductions potentielles des taux d’intérêt par la Réserve fédérale. Aux États-Unis, le nombre d’emplois non agricoles créés en avril a été inférieur aux prévisions et le taux de chômage a augmenté de manière inattendue, ce qui a conduit les marchés à anticiper une deuxième réduction des taux par la banque centrale américaine cette année.
Les banques canadiennes ont enregistré des gains, bénéficiant de la baisse des taux des obligations d’État, qui a apaisé les inquiétudes concernant les impayés dans le secteur en raison des conditions financières plus souples. L’action de Brookfield a augmenté de 1,5 %, tandis que RBC et BMO ont gagné respectivement 2 % et 1,5 %. À l’inverse, TD Bank a connu une semaine difficile et a chuté de 5,7 %, le ministère américain de la Justice ayant enquêté sur la banque pour avoir prétendument aidé des trafiquants de drogue chinois à blanchir l’argent provenant des ventes de fentanyl. Les actions de TC Energy ont augmenté de 1 % après la publication de ses résultats du premier trimestre.
En monnaie locale, l’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a terminé en baisse de 0,48 %. Les investisseurs ont semblé devenir plus prudents face aux résultats mitigés des entreprises et à l’incertitude entourant les perspectives des taux d’intérêt après le mois de juin. Les principaux indices boursiers ont été mitigés. Le DAX allemand a perdu 0,88 %, le CAC 40 français 1,62 % et le FTSE MIB italien 1,81 %. L’indice britannique FTSE 100 a toutefois progressé de 0,90 %, porté à un nouveau sommet par la vigueur des valeurs minières et énergétiques.
L’économie de la zone euro sort de la récession ; l’inflation de base ralentit :
Le produit intérieur brut de la zone euro a surpris à la hausse, augmentant de 0,3 % au premier trimestre, après une contraction de 0,1 % au cours des trois derniers mois de 2023. La contraction enregistrée au quatrième trimestre 2023 était une révision à la baisse de 0,0 %, ce qui signifie que l’économie est tombée dans une récession technique au second semestre de l’année dernière. Parallèlement, la croissance annuelle des prix à la consommation est restée stable en avril, à 2,4 %, mais l’inflation de base – qui exclut les prix de l’énergie et des denrées alimentaires – a ralenti, passant de 2,9 % à 2,7 %.
François Villeroy de Galhau, responsable politique de la Banque centrale européenne (BCE) et gouverneur de la Banque de France, a déclaré que les dernières données renforçaient la confiance dans le fait que l’inflation reviendrait à l’objectif de 2 % d’ici l’année prochaine, suggérant que la BCE devrait être en mesure de commencer à abaisser les coûts d’emprunt en juin.
L’indice composite de Shanghai a gagné 0,52 %. À Hong Kong, l’indice de référence Hang Seng a progressé de 4,67 %. Les marchés de la Chine continentale ont été fermés mercredi pour la fête du Travail et rouvriront le lundi 6 mai. Les marchés de Hong Kong étaient fermés mercredi, mais ont réouvert jeudi.
Le Politburo, l’organe décisionnel suprême de la Chine, composé de 24 membres, s’est engagé à mettre en œuvre un soutien monétaire et fiscal prudent pour soutenir la demande lors de sa réunion d’avril, mardi dernier. Les responsables ont déclaré que la Chine utiliserait avec souplesse les outils de la politique monétaire pour relancer la croissance, y compris d’éventuelles réductions des taux d’intérêt et du taux de réserves obligatoires, qui fixe le montant des liquidités que les banques doivent mettre de côté.
L’industrie manufacturière poursuit son expansion
L’indice officiel des directeurs d’achat (PMI) de l’industrie manufacturière s’est établi à 50,4 en avril, en baisse par rapport aux 50,8 du mois de mars, marquant ainsi la deuxième expansion mensuelle consécutive. L’indice PMI non manufacturier a atteint un niveau inférieur au consensus de 51,2, en baisse par rapport aux 53 du mois de mars, les nouvelles commandes et l’activité des services ayant stagné par rapport au mois précédent. Par ailleurs, l’enquête privée Caixin/S&P Global sur l’activité manufacturière a légèrement augmenté pour atteindre 51,4 en avril, un chiffre supérieur aux prévisions, marquant ainsi son 16e mois d’expansion.
Le ralentissement de la croissance des bénéfices industriels a mis en évidence les pressions déflationnistes qui continuent de peser sur l’économie chinoise. Les bénéfices des entreprises industrielles ont diminué en mars et ont progressé de 4,3 % au cours du premier trimestre 2024 en glissement annuel, ce qui représente un ralentissement par rapport à la hausse de 10,2 % enregistrée entre janvier et février, selon le Bureau national des statistiques.
Sources: Placements Mackenzie, Bloomberg, Barron’s, The Wall Street Journal, Reuters, FactSet, CNBC.
Les opinions exprimées dans cette infolettre sont celles de Vincent Pelle et ne reflètent pas nécessairement celles de Services en Placements Peak. Elles reposent sur des informations et ou conditions de marché qui peuvent changer sans pré-avis. Il ne s’agit en aucun temps des conseils en matière de placements. Les sources utilisées sont considérées fiables par l’auteure, mais ne sont pas garanties.
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Le mois de mars a été marqué par les résultats d’inflations au Canada qui a continué à baisser pour atteindre 2.8%, combiné à un taux de chômage relativement stable (4.4% pour le Québec) et le PIB positif pour le 4e trimestre 2023 à la surprise générale. Cela permet au Canada d’éviter la récession et démontre une belle résilience de notre économie. Le seul impact négatif est que la première baisse de taux devrait arriver plus tard que tôt, soit quelque part entre mai et juillet.
Du côté des États-Unis, les performances de la bourse ont fait fit d’une inflation qui reste en haut des 3% et d’un rappel de la FED que les baisses de taux devraient être limitées à 3 durant l’année pour atteindre de nouveaux sommets. La première baisse de taux ne devrait pas arriver avant juin ou juillet. L’autre bonne nouvelle vient du fait que les 7 magnifiques commencent à progressivement prendre moins de place dans l’indice du S&P500, démontrant que le reste de l’économie américaine rebondit bien.
La majorité des principaux indices ont progressé au cours de la semaine de négociation écourtée, clôturant ainsi un trimestre de fortes hausses. L’indice S&P 500 a enregistré de nouveaux records de clôture et intrajournaliers à la fin de la semaine.
Mardi, le département du commerce a indiqué que les commandes de biens durables avaient augmenté de 1,4 % en février, soit un peu plus que prévu, bien qu’une partie de l’augmentation soit due à une révision de la forte baisse de janvier, qui est passée de 6,2 % à 6,9 %. Si l’on exclut les segments volatils de la défense et de l’aéronautique – un indicateur considéré comme reflétant plus étroitement les plans de dépenses des entreprises – les commandes ont augmenté de 0,7 %, soit beaucoup plus que prévu et en inversant partiellement deux mois de baisse. Les ventes de maisons neuves ont chuté de manière inattendue en février, mais l’annonce de cette baisse est intervenue dans le sillage de l’annonce précédente d’un bond des ventes de maisons existantes.
Les consommateurs sont plus positifs mais restent inquiets :
Les indicateurs de consommation sont mitigés. Mardi, le Conference Board a annoncé que son indice de confiance des consommateurs avait légèrement baissé en mars, défiant les attentes du consensus qui prévoyait une augmentation. « L’évaluation de la situation actuelle par les consommateurs s’est améliorée en mars », a noté le chercheur en chef du Conference Board, « mais ils sont également devenus plus pessimistes quant à l’avenir ».
L’indice composé S&P/TSX a progressé de 0,27 % pour clôturer à 22 167 jeudi, dernier jour d’une courte semaine de Pâques, prolongeant son record grâce au soutien des valeurs liées aux matières premières.
Le secteur de l’énergie a connu une augmentation moyenne de 0,83 % en raison de la hausse des prix du pétrole, tandis que les métaux précieux ont également contribué positivement, Barrick Gold ayant fait un bond de 2,46 %. Selon les estimations, le PIB du Canada a augmenté de 0,4 % en février, après une expansion de 0,6 % en janvier, ce qui indique que l’économie résiste et prend de l’élan.
L’indice STOXX Europe 600 atteignant un record intrajournalier et gagnant 0,59 % en monnaie locale. Les marchés ont progressé malgré la confirmation d’un ralentissement significatif dans certaines grandes économies.
Le Royaume-Uni entre en récession au quatrième trimestre :
L’Office britannique des statistiques nationales a confirmé jeudi que le pays était entré en récession technique pour la première fois depuis début 2020, l’économie s’étant contractée de 0,3 % au dernier trimestre 2023, après une contraction de 0,1 % au troisième trimestre.
Le moral des consommateurs s’améliore dans la zone euro :
Peut-être en raison de l’apaisement des inquiétudes liées à l’énergie dans la région, les données suggèrent que les consommateurs européens deviennent un peu plus optimistes. Jeudi, la Commission européenne a indiqué que son indicateur de confiance des consommateurs avait atteint son niveau le plus élevé depuis plus de deux ans, grâce à des « attentes légèrement moins pessimistes concernant la situation économique générale ». Selon le rapport, les projets d’achats importants des consommateurs sont restés stables et la confiance des industriels s’est légèrement améliorée.
L’économie allemande montre des signes de faiblesse :
L’Office fédéral de la statistique allemand a indiqué que les ventes au détail avaient chuté de 1,9 % en février, bien en deçà des attentes du consensus qui tablait sur une légère augmentation, et qu’il s’agissait de la plus forte baisse en 17 mois. Par ailleurs, les principaux instituts économiques allemands ont déclaré qu’ils s’attendaient à ce que l’économie du pays connaisse une croissance de 0,1 % en 2024, réduisant ainsi la prévision précédente de 1,3 %. Les taux d’intérêt élevés, la faiblesse de la demande mondiale et l’incertitude politique ont réduit les espoirs d’une reprise plus forte.
Les marchés boursiers japonais ont chuté au cours de la journée de jeudi. Les investisseurs se sont concentrés sur la forte dépréciation du yen, qui a frôlé les 152 yens par rapport au dollar américain, ce qui est perçu par beaucoup comme un point qui pourrait inciter les autorités à intervenir sur les marchés des changes pour soutenir la monnaie japonaise. Les trois principales autorités monétaires du pays ont laissé entendre, après leur réunion de mercredi, qu’elles pourraient être prêtes à organiser une telle intervention, ce qui constitue l’indice le plus fort à ce jour et après que le yen a atteint son niveau le plus bas en 34 ans. La faiblesse historique du yen a profité à de nombreux exportateurs japonais à forte capitalisation, qui tirent une part importante de leurs revenus de l’étranger.
Le taux de l’obligation d’État japonaise à 10 ans est tombé à environ 0,70 % jeudi, contre 0,74 % à la fin de la semaine précédente. Cette évolution fait suite au changement historique de la politique monétaire de la Banque du Japon (BoJ), qui a relevé les taux d’intérêt à partir du territoire négatif pour la première fois depuis environ sept ans. Les attentes du marché semblent converger vers deux autres hausses des taux d’intérêt de la BoJ en l’espace d’un an.
Un membre du conseil d’administration de la BoJ a déclaré que la fin de la politique de taux négatifs de la banque centrale était une première étape vers la normalisation de la politique monétaire. Ces mesures ont été prises en réponse aux signes indiquant que les salaires augmentaient en même temps que les prix, une condition préalable souvent répétée pour que la BoJ modifie sa politique. Néanmoins, la politique monétaire du Japon reste l’une des plus accommodantes au monde, et les conditions financières devraient également rester accommodantes, pour le moment.
Sources: Placements Mackenzie, Bloomberg, Barron’s, The Wall Street Journal, Reuters, FactSet, CNBC.
Les opinions exprimées dans cette infolettre sont celles de Vincent Pelle et ne reflètent pas nécessairement celles de Services en Placements Peak. Elles reposent sur des informations et ou conditions de marché qui peuvent changer sans pré-avis. Il ne s’agit en aucun temps des conseils en matière de placements. Les sources utilisées sont considérées fiables par l’auteure, mais ne sont pas garanties.
Une série d’articles dans La Presse (ici et ici) ont soulevé le point de pratique que nous déplorons dans notre industrie. Nous entendons de plus en plus parler de conseiller qui mettent des barrières à l’entrée très hautes pour avoir accès à leur service (100 000$ ou plus).
Un nouveau phénomène commence à être visible depuis un moment, ce sont les clients qui se font abandonner par leur conseiller lorsque leur actif diminue dans le temps. Cela touche particulièrement les clients à la retraite qui sont en phases de décaissement et qui voit leur actif diminuer. S’il y a bien un moment ou nous ne voulons pas perdre notre conseiller, c’est bien lors de nos décaissements et notre retraite.
Nous tenons à rappeler que nous n’avons jamais mis de montant minimum d’actif pour être client avec nous et que cela va à l’encontre de nos valeurs. Nous acceptons tous les clients qui sont intéressés et motivés à travailler avec nous pour l’atteinte de leur objectif financier, peu importe leur âge et leur montant d’actif. Si vous connaissez des gens qui ont perdu leur conseiller ou qui cherche un conseiller, nous vous invitons à leur dire de communiquer avec nous.
Alors que 2024 devait être la première année que les gens avec un revenu supérieur à 112 655$ ne devait plus avoir le retour d’impôt supplémentaire des fonds de travailleurs, le gouvernement vient de repousser la mise en vigueur de 3 ans.
Pour le fond de solidarité FTQ, les cotisations sont pour le moment fermées. Il faudra attendre la mise à jour de la part pour pouvoir de nouveau cotiser (en juin). Le fondaction CSN est lui toujours ouvert via des prélèvements automatiques seulement.
Le mois de février fut rempli de bonnes nouvelles ayant eu un impact à la hausse des marchés. Les résultats des entreprises, et particulièrement dans la technologie, ont continué à dépasser les attentes. Cela permit aux indices américains de battre leur record.
Les chiffres de croissances économiques au 4e trimestre ont été fortement positifs aux États-Unis (progression supérieure à 3%) et très légèrement positif au Canada. Ce fut une surprise pour le Canada car les analystes s’attendaient à un 4eme trimestre négatif et le début d’une récession, confirmant la résilience actuelle de l’économie canadienne.
Finalement, les chiffres d’inflations sont repartis à la baisse après avoir monté en fin d’année. Le Canada a passé sur la barre des 3% à 2.9% tandis que les États Unis et l’Europe sont à 3.1%. Cette baisse est encourageante mais reste relativement faible, laissant croire que les baisses de taux arriveront plus tard que tôt.
La plupart des principaux indices de référence ont terminé la semaine en hausse, le Nasdaq Composite rejoignant l’indice S&P 500 en territoire record pour la première fois depuis plus de deux ans. Le mois de février s’est également terminé en beauté, l’indice S&P 500 ayant enregistré ses deux premiers mois de l’année les plus forts depuis 2019.
L’événement déterminant de la semaine en termes de sentiment de marché semblait être la publication jeudi de l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE) de base (moins les aliments et l’énergie) du département du Commerce. L’indice a augmenté de 2,8 % pour la période de 12 mois se terminant en janvier, conformément aux attentes, mais le rapport a semblé calmer les inquiétudes suscitées par la publication antérieure de l’indice des prix à la consommation du département du travail, qui a montré que les prix de base ont augmenté de 3,9 %, ce qui est supérieur aux attentes qui étaient d’environ 3,7 %. L’indice des prix PCE de base est généralement considéré comme l’indicateur préféré de la Réserve fédérale pour mesurer les pressions inflationnistes globales.
Le reste du calendrier économique de la semaine, très chargé, a surpris légèrement à la baisse. En particulier, la jauge de l’activité manufacturière de l’Institute for Supply Management (ISM) s’est révélée nettement inférieure aux attentes, tombant d’un sommet de 18 mois de 49,1 en janvier à 47,8 en février. (Les chiffres supérieurs à 50 indiquent une expansion économique).
L’indice composé S&P/TSX a augmenté de 0,88 % pour clôturer à 21 552 vendredi, atteignant un pic de près de deux ans, sous l’impulsion de la progression des titres des secteurs de l’énergie et de la technologie. Les spéculations concernant la prolongation des réductions de l’offre par l’OPEP+ ont alimenté une hausse des indices de référence du pétrole, ce qui a entraîné un gain moyen de 1,96 % dans le secteur de l’énergie, qui est un poids lourd. Canadian Natural a mené la charge avec une hausse de 3,34 %, soutenue par un élan positif après des résultats d’entreprise optimistes au cours de la session précédente.
De même, Barrick Gold a également enregistré une hausse de 2,43 %, profitant de la hausse des prix des lingots. En outre, le secteur de la technologie a contribué aux gains globaux, affichant une hausse moyenne de 1,54 %.
L’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a peu varié, mais est resté proche de ses records. La stagnation des données sur l’inflation a incité les investisseurs à réévaluer l’ampleur et le calendrier des réductions des taux d’intérêt par la Banque centrale européenne en 2024. Les principaux indices boursiers ont été mitigés. L’indice allemand DAX a augmenté de 1,81 %, tandis que l’indice italien FTSE MIB a progressé de 0,71 %. L’indice français CAC 40 a perdu 0,41 % et l’indice britannique FTSE 100 a cédé 0,31 %. Les rendements des emprunts d’État européens ont terminé en hausse.
L’inflation de la zone euro baisse moins que prévu :
L’inflation globale et l’inflation de base ont ralenti moins que prévu en février. La croissance annuelle des prix à la consommation dans la zone euro a légèrement ralenti pour atteindre 2,6 %. L’inflation de base s’est ralentie pour atteindre 3,1 %, ce qui est supérieur à l’estimation consensuelle de 2,9 %.
L’inflation allemande ralentit à nouveau, les ventes au détail s’affaiblissent, le chômage reste élevé :
En Allemagne, la croissance annuelle des prix à la consommation a continué à se ralentir en février pour atteindre 2,7 %. Cependant, l’inflation de base et les prix des services ont augmenté. La consommation privée est restée faible, les ventes au détail ayant baissé de 0,4 % en janvier, après avoir chuté de 0,5 % en décembre. Le taux de chômage corrigé des variations saisonnières a atteint 5,9 % en février, son niveau le plus élevé depuis plus de deux ans.
Les actions japonaises ont connu une nouvelle semaine faste, le Nikkei 225 gagnant environ 2,08 %, oscillant autour d’un nouveau record et portant les gains de février à environ 10,0 %.
Le gouverneur de la Banque du Japon, Kazuo Ueda, a souligné qu’il était trop tôt pour conclure que la banque centrale avait atteint son objectif d’inflation de 2 % de manière durable et a continué à indiquer que l’augmentation des prix en même temps que les salaires était une condition préalable à tout changement d’orientation. L’inflation des consommateurs, mesurée par l’indice de base des prix à la consommation, a ralenti en janvier pour s’établir à 2,0 % en glissement annuel, contre 2,3 % le mois précédent.
Le secteur manufacturier se détériore tandis que le secteur des services reste le principal moteur de l’économie :
Sur le front des données économiques, les dernières données de l’indice des directeurs d’achat (PMI) ont montré que la détérioration des conditions manufacturières s’est aggravée au cours du mois de février, dans un contexte de faiblesse de la demande intérieure et étrangère (notamment chinoise). Cette situation contraste avec le renforcement du secteur des services, qui est l’un des principaux moteurs de l’économie japonaise.
Sources: Placements Mackenzie, Bloomberg, Barron’s, The Wall Street Journal, Reuters, FactSet, CNBC.
Les opinions exprimées dans cette infolettre sont celles de Vincent Pelle et ne reflètent pas nécessairement celles de Services en Placements Peak. Elles reposent sur des informations et ou conditions de marché qui peuvent changer sans pré-avis. Il ne s’agit en aucun temps des conseils en matière de placements. Les sources utilisées sont considérées fiables par l’auteure, mais ne sont pas garanties.
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Le mois de janvier aura été divisé entre la poussé des grandes capitalisations et particulièrement les technologies, permettant aux indices américains de battre des records en janvier. Cependant, les petites et moyennes capitalisations ont continué à souffrir, fortement impacté par le discours de la FED et les baisses de taux qui devraient être moins nombreuses.
L’Europe a bien fait suite à l’annonce du ralentissement de son inflation et qu’elle devrait éviter la récession. Tout n’est cependant pas rose en Europe ou l’on craint une stagflation de l’économie. Cela devrait entrainer des baisses de taux plus rapidement qu’en Amérique du Nord.
Le marché chinois à continuer à fortement souffrir des problèmes de son secteur immobilier avec un fort recul des indices suite à la possible faillite de Evergreen. Il restera à voir si les différentes annoncent du gouvernement chinois vont finir par inverser la tendance au courant des prochains mois.
Les principaux indices ont terminé la semaine sur une note mitigée, dans un contexte de publication de résultats importants et de données économiques. L’indice S&P 500 et l’indice Dow Jones ont atteint des sommets intrajournaliers, mais les indices des petites capitalisations ont enregistré des pertes. La progression a également été limitée, une version équipondérée de l’indice S&P 500 ayant enregistré une légère perte. La semaine a clôturé le mois de janvier avec une progression de 1,6 % de l’indice S&P 500 sur le mois, tandis que l’indice S&P 500 à pondération égale a reculé de 0,90 % et l’indice Russell 2000 à petite capitalisation a perdu près de 4,0 %.
Les chances d’une réduction des taux ont semblé diminuer encore vendredi, après que le département du travail ait rapporté que les employeurs avaient créé 353 000 emplois non agricoles en janvier, soit près du double des estimations consensuelles, tandis que les gains de novembre et de décembre ont également été révisés à la hausse. Les gains horaires moyens ont également surpris à la hausse et ont augmenté de 0,6 %, portant l’augmentation en glissement annuel à 4,6 %. Le taux de chômage est resté stable à 3,7 %, mais la semaine de travail moyenne a diminué de manière inattendue, passant de 34,3 à 34,1 heures.
L’indice composé S&P/TSX a reculé de 0,16 %, clôturant à 21 085 vendredi, annulant les gains de la séance précédente, le secteur de l’énergie et des métaux ayant exercé une pression sur la bourse de Toronto. La chute des prix du pétrole, provoquée par les rumeurs d’un cessez-le-feu potentiel entre le Hamas et Israël, a atténué les inquiétudes concernant l’approvisionnement et a fait baisser les actions liées au pétrole de 2,19 % en moyenne, Canadian Natural Resources étant en tête de liste avec une chute de 3,38 %.
En outre, les attentes de réductions précoces des taux d’intérêt de la Fed ont diminué après que l’économie américaine a créé près du double des emplois prévus, ce qui a entraîné une augmentation des taux du Trésor américain et une baisse des prix des lingots, affectant les actions de Barrick Gold, qui ont chuté de 2,58 %. Entre-temps, les actions d’Open Text ont chuté de plus de 1,81 %, bien qu’elles aient dépassé les estimations dans la saison des bénéfices en cours, tandis que le rapport d’Imperial Oil a manqué les attentes, ce qui a entraîné une baisse de 0,88 % des actions de cette société.
L’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a terminé la semaine à peu près stable. Les principaux indices boursiers ont principalement baissé. L’indice français CAC 40 a reculé de 0,55 %, l’indice allemand DAX a perdu 0,25 % et l’indice britannique FTSE 100 a reculé de 0,26 %. L’indice italien FTSE MIB a toutefois gagné 1,11 %.
La zone euro évite la récession ; l’inflation ralentit :
L’économie de la zone euro a évité de manière inattendue une récession au cours du dernier trimestre 2023. Le produit intérieur brut (PIB) au cours de la période est resté inchangé par rapport aux trois mois précédents et a augmenté de 0,1 % par rapport à l’année précédente. Les expansions trimestrielles en Espagne et en Italie ont partiellement compensé une contraction en Allemagne. Entre-temps, l’inflation annuelle des prix à la consommation a continué d’évoluer dans la bonne direction, le taux global ralentissant à 2,8 % en janvier, contre 2,9 % en décembre. Le taux de base, qui exclut les prix volatils de l’alimentation, de l’énergie, de l’alcool et du tabac, a également diminué pour atteindre 3,3 %.
La BoE ouvre la porte à un assouplissement de sa politique monétaire :
La Banque d’Angleterre (BoE) a maintenu son taux d’intérêt directeur à 5,25 %, son plus haut niveau depuis près de 16 ans, mais a semblé indiquer qu’elle envisagerait de l’abaisser pour la première fois depuis que l’inflation des prix à la consommation s’est accélérée après la pandémie de coronavirus. La BoE a abandonné son avertissement selon lequel les taux pourraient augmenter à nouveau, déclarant qu’ils seraient désormais « maintenus à l’étude ». Le gouverneur Andrew Bailey a averti que « nous devons voir plus de preuves que l’inflation est prête à tomber jusqu’à l’objectif de 2 %, et à y rester, avant de pouvoir baisser les taux d’intérêt ». Malgré cela, il a déclaré qu’il y avait eu un changement dans sa façon de penser : Pour moi, la question clé n’est plus « Jusqu’à quel point devons-nous être restrictif? » mais « Pendant combien de temps devons-nous maintenir cette position? »
Les actions en Chine ont reculé alors que les données économiques défavorables et les titres du secteur immobilier ont alimenté le pessimisme des investisseurs quant aux perspectives de croissance. L’indice composite de Shanghai a chuté de 6,19 %, sa pire semaine depuis 2018, tandis que l’indice de premier ordre CSI 300 a chuté de 4,63 %, sa plus grande perte hebdomadaire depuis 2022. Les deux indices de référence se négocient à leur plus bas niveau depuis cinq ans. À Hong Kong, l’indice de référence Hang Seng a cédé 2,62 %, selon FactSet.
Les données économiques de janvier ont donné une image mitigée de l’économie chinoise. L’indice officiel des directeurs d’achat (PMI) du secteur manufacturier est passé de 49,0 en décembre à 49,2 en janvier, grâce à une amélioration de la croissance de la production, mais il reste inférieur au seuil de 50 qui sépare la croissance de la contraction. L’indice PMI non manufacturier est passé de 50,4 en décembre à 50,7, ce qui est supérieur au consensus. Par ailleurs, l’enquête privée Caixin/S&P Global sur l’activité manufacturière est restée stable à 50,8 en janvier, dépassant les attentes et marquant son troisième mois consécutif d’expansion.
Sources: Placements Mackenzie, Bloomberg, Barron’s, The Wall Street Journal, Reuters, FactSet, CNBC.
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